Dans l’esprit des lycéens de terminale, la faculté de médecine éveille un sentiment de crainte. La PACES, passage obligé pour accéder aux carrières médicales, est une étape semée d’embûches, un col difficile à franchir. La sélection par le numérus clausus est rude, les évictions sont nombreuses : 10% d’étudiants exclus en janvier et au moins autant en juin.

L’année de PACES ne peut être redoublée qu’une fois (sauf dans certaines universités parisiennes). Du coup, pour beaucoup, la seconde tentative est un véritable quitte ou double. Retarder son entrée à l’université, en PACES, d’un an et intégrer une «PO» augmente les chances de réussir sans redoubler et doncde ne pas avoir à vivre le quitte ou double de l’année deux.

C’est une année de préparation, à temps plein qui s’intercale entre la classe de Terminale et la PACES. Elle ne débouche sur aucun diplôme ni aucune validation particulière ; l’étudiant travaille pour se mettre au niveau avant d’entrer à l’université, en PACES, l’année suivante. Grâce à cette année de préparation, il augmente très sensiblement ses chances deréussir son futur parcours en faculté.

La plupart des étudiants mettent deux ans pour réussir le concours PACES. Partant du constat que les chances sont bien supérieures si le niveau d’entrée est solide, l’étudiant qui suit une année P0 va se placer dans les conditions les plus favorables pour réussir en un an. Au final, il n’aura pas perdu de temps. Et si, par malchance, sa première tentative n’est pas couronnée de succès, il lui restera encore une année pour y parvenir.

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